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Voici
quelques semaines L’Aveyronnais consacrait
à Monsieur Claude Delmouly, professeur
de bridge un très élogieux article.
En effet il y avait de quoi. A notre tour rappelons
sa carrière et surtout ses origines.
Après de brillantes étude au collège
de Rodez où il passera avec succès
son baccalauréat, un début de
vie active dans la représentation de
confection il se dirigera très rapidement
vers ce qui fera la source de sa vie intellectuelle
et professionnelle : le bridge.
Cette
vocation fut le fruit de sa rencontre avec celui
qui alors était le maître incontesté
du bridge français : Monsieur Jean Pierre
Albaran. Elle l’entraînera à
en vivre en participant à de nombreux
tournois – il sera le premier français
à gagner en 1959 un championnat en Angleterre
qui à cette époque était
encore la véritable partie du bridge.
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En
1960 il remportera les olympiades du bridge à
Turin, en 1970 il participera avec un autre très
grand champion à des tournées de gala
puisqu’il était alors associé
avec Omar Sharif. Mais
surtout il fut un maître qui consacra une large
part de son temps à l’enseignement du
bridge au sein de l’école du cercle du
bridge-club Saint-Honoré dont il fut l’un
des fondateurs en 1954 ; c’est plusieurs générations
de bridgeurs qui furent formés par lui. L’age
de la retraite venue la passion de ce jeu éminemment
intellectuel ne l’a pas abandonné puisqu’il
fut champion d’Europe senior en 1997, 1999 et
2000. « Aujourd’hui, à l’âge
de soixante dix huit ans, le bridge reste une de ses
passions naturelles, un exercice intellectuel qui
l’aide à surmonter les problèmes
de santé qu’il peut connaître ».
Mais
pourquoi dire « Un champion de bridge à
Cassuéjouls ». Tout simplement parce
que l’un de ses arrières grands-parents
était Monsieur Pierre Venzac, né à
Venzac en 1852, paroisse de Cassuéjouls. Ce
Pierre Venzac, comme bien des jeunes gens de son époque
monta à Paris où il exerça la
profession de porteur d’eau. La photographie
ci-contre, prise par une des ses clientes sur les
lieux de ses livraison, certainement après
la guerre de 1870, le présente en sa tenu de
livreur d’eau, le petit joug sur l’épaule
auquel sont appendus les deux seaux à eau.
Puis suivant l’évolution classique de
presque tous les compatriotes il fut charbonnier 1,
rue Godot de Mauroy avant de se retirer dans la maison
familiale de Venzac où il y décèdera
en 1912 Il avait épousé en 1880 Mademoiselle
Marie Desmons (1858-1945), d’Anglarès.Le
frère de celle-ci, Jean Antoine Desmons (1854-1942),
épousera Marie Saurel du Mas del Puech, paroisse
de Saint Symphorien et fut l’arrière
grand père paternel de celui qui écrit
ces quelques lignes. Son autre frère, Jean
Amans Desmons (1851-1914) sera l’arrière
grand père paternel de Monsieur Lucien Desmons
d’Anglarès.
Pierre
Venzac et Marie Desmons eurent une fille, Mademoiselle
Marie Venzac (1882-1959) qui épousera Monsieur
Oscar Delmouly. Ils eurent un fils unique, Monsieur
Pierre Delmouly (1902-1973), chirurgien dentiste qui
ouvrit un cabinet de dentisterie quelques années
avant la guerre de 1939 dans l’hôtel Courtois
de Cassuéjouls (actuelle maison de Madame et
Monsieur Carabasse-Laurent Joachim) et après
la guerre dans l’ancienne maison Cayron en face
de celle de nos amis Paul et Paulette Raynal –
qui se souvient que Cassuéjouls à eu
pendant quelques années un chirurgien dentiste
dans son village ?
Monsieur
Delmouly qui s’installera ultérieurement
à Paris sera le papa de Monsieur Claude Delmouly
notre champion et « professeur émérite
» de bridge. La boucle est bouclée.